Homicide(C) Vs Ken Kennedy

(HG on) Le début, c'est ici(HG off)

20 minutes plus tard, la porte du studio s’ouvre, et…

Sick : c’est pas trop tôt, j’ai failli attendre !

Olif : qu’est-ce que tu fous là ?

S : j’attends Tiffany.

O : je vous interromps au milieu d’un truc ou quoi ?

S : au milieu d’un visionnage de vidéo que nous a envoyé Homicide, et le scope a bouffé la bande. Du coup, j’ai envoyé Tiffany au banc de montage pour la remonter, et la copier sur DVD.

O : OK. Homicide vous a envoyé çà ? Et c’est posté d’où ?

S : aucune idée. Dallas a amené le paquet à Tiffany, je l’ai même pas vu.

O : Dallas ? Comment il va ?

S : il se remet doucement, mais c’est compliqué, il a encore quelques séquelles.

O : quel fils de pute, Heyman, quand même…le donner en pâture à Lesnar comme çà, en lui faisant croire qu’il allait passer l’examen d’entrée à l’école.

S : ouais, c’est une belle enculade. T’étais là à ce moment-là ?

O : non, mais on m’a raconté.

S : Lesnar lui a brisé la nuque en faisant un piledriver de la troisième corde sur les marches. On a entendu le cou se briser d’en haut. J’ai vraiment cru qu’il allait y passer. Mais çà va, il se remet petit à petit. Ce sera long, mais c’est en bonne voie.

O : je suis content pour lui. Je me demandais comment çà allait finir cette affaire. Sa famille a retiré la plainte contre la boite ?

S : bah, en fait…

Tiffany : me voilà !!! Oups, bonjour Olif, je ne vous avais pas vu.

O : Salut, Tiffany. Chouette T-shirt.

T : merci ! Tenez, boss, le DVD. Brandon a dit qu’il avait perdu 2 minutes d’images.

S : ok, en espérant qu’y avait pas un putain de scoop dans ces deux minutes. Prends un siège, Olif, si tu veux rester.

O : merci bien !

S : profites-en pour insérer le DVD et éteindre la lumière !

Une fois tout ceci effectué, le DVD démarre…



« ‘Cide : T’as raison, Paco ! Kennedy est un excellent lutteur. Il est jeune, rapide, il est amibitieux. Il ira loin, lui aussi. Mais le problème, c’est qu’il a un match hardcore contre moi, et que c’est la meilleure préparation pour mon match de championnat. Je vais juste le démonter, le renvoyer chez lui, lui montrer comment çà se passe le hardcore à la new-yorkaise.

02 : Ouais, New-York Style ! Brrrrrrrrrrrrrrra Brrrrrrrrrrrrrrra ! Dans sa gueule, au péroxydé. Tu vas le fumer, ‘Cide, direct ! Il fera pas long feu contre toi ! T’as eu trop de fights à la mort pour te faire baiser par ce blaireau !



‘Cide : Ah ah, ouais on verra comment çà va se passer. Tout ce que je sais, c’est que c’est lui le premier, et je me dois d’être dans le match direct si je ne veux pas commencer mon marathon en retard sur ma feuille de route. Il va falloir jouer serré contre lui. Même si je pars avec une avance non-négligeable, je vais devoir me méfier de ce gars. Il a l’air bien énervé aussi. Ce ne sera pas facile, mais je compte bien me le faire, je vais le passer au grill, en faire quelques gros steaks, et repartir avec le titre hardcore, histoire de bien commencer le pay-per-view.

01 : tu vois, je ne pensais pas que t’allais accorder autant d’importance à cette défense de titre. Quand on s’est vus y a deux semaines, chez le gros Vargas pour la communion de sa fille, tu m’avais pourtant dit que t’en avais rien à foutre. Que le seul truc qui t’importait, c’était de mettre la tête de Copeland sur un piquet, et te balader avec dans la salle une fois ta défense de ceinture couronnée de succès.

‘Cide : et çà l’est toujours.

[color=blue]01 : Pourquoi alors t’es revenu sur ta décision de, entre guillemets, laisser filer tes deux autres titres ? /color]



‘Cide : pourquoi ? Je me suis dit que si je me cassais autant le cul pour un connard, je devais au moins me présenter face à mes deux autres challengers. Chris Jericho et Ken Kennedy ont mon respect. Ils méritent d’être face à moi. Alors je me dois d’être face à eux, et donner le meilleur de moi-même pour qu’ils puissent eux aussi être au top de leur possibilité. Ils n’auront rien à regretter de leur défaite, ils se seront battus jusqu’au bout. Ils auront eu juste le tort d’être face au Champion en titre. Y a pas moyen que je me fasse marcher dessus lors de ces matches. Ils sont bien trop importants. Parce que si je loupe une de ces marches, je n’arriverais pas totalement confiant lors du main event, face à un crétin à qui on donne la bouffe déjà mâchée. Ces victoires, je dois aller les chercher avec les tripes. Rien ne m’a été épargné pour « now or never ». Rien. Ce pay-per-view est un grand fils-de-putage, courtesy of Paul Heyman. Si je sors vainqueur des trois défis qui se dressent devant moi, je n’aurais plus qu’à m’occuper du cas du petit gros, et l’envoyer lui et son catogan chez les potes russes. Ils vont lui apprendre à casser des pierres par -20°, ce sera drôle.

02 : je le vois bien, le gros porc, en train de se geler les miches dans un goulag. Ca lui irait bien !

‘Cide : Tu m’étonnes. En tout cas, Kennedy va devoir sortir sa meilleure lutte s’il ne veut pas finir entre quatre planches, direction Green Bay, parce que je ne lui ferai aucun cadeau. Je vais plutôt m’en faire un, avec son scalp !

01 : Ho ha ha ha ha !!!

02 : MDR !

‘Cide : Oh, tu te crois sur le Net, là ? Décroche un peu de tes conneries de « world of warcraft », çà te bouffe les neurones. C’est pas l’hôtel, là ?

01 : si si ! On arrive. Allez ‘Cide, un dernier truc dire à la caméra ?



‘Cide : Heyman, la vengeance est un plat qui se mange froid. Quand j’en aurai fini de Kennedy et Jericho, et lorsque j’aurai pendu ton pote Copeland par les tripes, je viendrai m’occuper de toi. Où que tu sois, je vais te traquer. Aucun recoin d’immeuble, aucune cave, aucune grotte, aucun cargo, aucune île ne pourra te sauver de moi. Je te tomberai dessus au moment où tu t’y attendras le moins, et je te ferais souffrir comme jamais tu n’as souffert, lentement, très lentement, mais surement. A bientôt Paulie, à bientôt.

01 : et c’est….coupé !!! »

O : sympa, l’Homicide, il a l’air remonté !

S : il n'a pas tenu le même discours lorsqu’il parlait de Jericho, tout à l’heure. Bref, çà promet « Now or Never », non ?

T : j’ai hâte d’y être !

S : t’as pas des invites à envoyer, toi ?

T : Si, boss.

S : qu’est-ce que t’attends, alors ?

T : ok, j’y vais…

S : quelle petite conne !

O : ouais, mais elle est sacrément bonne ! On va se boire une pinte ?

S : pourquoi pas !!!